“Haïti, plongé dans le chaos : Politiciens corrompus et institutions défaillantes”
Écrit par : Wilson Maître
Publié le 22 juin 2023
TAK509-ÉDITORIAL
Depuis le 10 janvier 2023, Haïti n’a plus de représentants élus, car les mandats des sénateurs ont expiré et les élections ont été reportées à plusieurs reprises.
Toutes les institutions démocratiques, du système judiciaire au parlement, ne fonctionnent plus.
Le Premier ministre Ariel Henry, qui a pris ses fonctions après l’assassinat du président Jovenel Moïse en juillet 2021, n’a pas été élu.
La situation est aggravée par la violence des gangs, la crise de la malnutrition et la pauvreté qui sévissent dans le pays.
Les politiciens haïtiens ont érodé les institutions du pays pour maintenir leur emprise sur le pouvoir, ce qui a conduit à la dissolution du parlement et à la prise de décisions unilatérales par les dirigeants.
La communauté internationale a exprimé son inquiétude quant à la situation en Haïti, mais il y a peu d’appétit pour une intervention étrangère.
En fin de compte, la situation en Haïti est très complexe et nécessite une approche globale pour être résolue. Les politiciens haïtiens doivent travailler ensemble pour trouver des solutions durables à la crise actuelle, plutôt que de se concentrer sur des considérations politiques. Le Premier ministre Ariel Henry doit montrer un leadership fort dans cette lutte contre la criminalité et l’insécurité, en collaboration avec les différentes forces de sécurité et la communauté internationale
Il est malheureusement vrai que des partis politiques en Haïti ont souvent tendance à s’aligner autour du Premier ministre en place pour obtenir des postes ministériels. Cette pratique est courante et a été dénoncée à plusieurs reprises par la population haïtienne et la communauté internationale. Cependant, il est important de noter que la situation actuelle en Haïti est très complexe, avec une crise multidimensionnelle et une violence des gangs qui sévit dans le pays.
Malgré les appels à l’aide de la population et les demandes de renforts de la police, les gangs continuent de semer la terreur dans les rues de Port-au-Prince et d’autres villes du pays. La situation est aggravée par les dysfonctionnements des institutions nationales depuis l’assassinat du Président Jovenel Moïse.
L’ancienne Représentante spéciale du Secrétaire général en Haïti, Mme Helen La Lime, a décrit les éléments qui portent à l’inquiétude, notamment la violence des gangs, la poursuite de l’impunité, les faiblesses du système judiciaire et la détérioration de la situation humanitaire, bien que ce sont eux-même de la soit disant communauté internationale qui nous ont fabriqué cette insécurité.
Dans ce contexte, il est crucial que les politiciens haïtiens travaillent ensemble pour trouver des solutions durables à la crise actuelle, plutôt que de se concentrer sur l’obtention de postes ministériels. Le gouvernement haïtien doit prendre des mesures concrètes pour lutter contre la criminalité et protéger ses citoyens, y compris les politiciens.
Cela nécessite une collaboration entre les différentes forces de sécurité, y compris la police et les forces armées, ainsi qu’une réforme du système judiciaire pour garantir que les criminels soient traduits en justice.
En fin de compte, la situation en Haïti est complexe et nécessite une approche globale pour être résolue. Les politiciens doivent travailler ensemble pour trouver des solutions durables à la crise actuelle, plutôt que de se concentrer sur l’obtention de postes ministériels. Le Premier ministre Ariel Henry doit montrer un leadership fort dans cette lutte contre la criminalité et l’insécurité, en collaboration avec les différentes forces de sécurité sans prendre de dictée de la communauté internationale.
L’insécurité en Haïti est un problème majeur qui touche tous les citoyens, y compris les politiciens.
Malheureusement, le Premier ministre Ariel Henry ne semble pas être en mesure de contrer le phénomène du banditisme. Malgré les appels à l’aide de la population et les demandes de renforts de la police, les gangs continuent de semer la terreur dans les rues de Port-au-Prince et d’autres villes du pays.
Le gouvernement haïtien doit prendre des mesures concrètes pour lutter contre la criminalité et protéger ses citoyens, y compris les politiciens. Cela nécessite une collaboration entre les différentes forces de sécurité, y compris la police et les forces armées, ainsi qu’une réforme du système judiciaire pour garantir que les criminels soient traduits en justice.
Cependant, le Premier ministre Ariel Henry n’a pas encore pris les mesures nécessaires pour contrer le banditisme en Haïti. Au lieu de cela, il a été critiqué pour sa mauvaise gouvernance et son manque de leadership dans la lutte contre la criminalité. Les attaques contre les magistrats et les politiciens sont devenues monnaie courante, et la population est de plus en plus désespérée.
Il est temps que le gouvernement haïtien prenne ses responsabilités et protège ses citoyens contre la violence des gangs. Les politiciens doivent travailler ensemble pour trouver des solutions durables à ce problème, et le Premier ministre Ariel Henry doit montrer un leadership fort dans cette lutte. Sinon, l’insécurité continuera de sévir en Haïti, mettant en danger la vie de tous les citoyens, y compris les politiciens.
Wilson Maître